Chronique alchimique Patrick Burensteinas #1
Voici le lien de la vidéo : Conférence intégrale "NAISSANCE & RENAISSANCE" avec Patrick Burensteinas (Suneva), c'est sur Youtube.
Naissance et renaissance
L'alchimiste travaille dans un laboratoire, moitié labor et moitié oratoire, donc moitié dans la matière et moitié dans l'esprit.
Qu'est ce que la vie, qu'est ce que la mort ?
Dès qu'on naît, on n'est plus. Parce que naître c'est non être.
Donc on EST, dès qu'on naît on n'est plus et puis on vit, on meurt, on vit, on meurt, etc... jusqu'à être de nouveau.
Le contraire de la vie c'est la mort.
Mais le contraire de la naissance, c'est quoi ?
Peut-être qu'on naît qu'une fois et que le contraire de la naissance c'est être.
Peut-être que naître c'est se couper de quelque chose, d'une espèce d'unité, d'une espèce d'univers.
Et c'est sans doute ce qui nous rend malheureux, cette sensation d'être fractionné, d'être coupé de quelque chose.
La question, c'est comment retrouver cet unité, cet univers. On est tous unis vers.
Peut-être que la peur de la mort, c'est la peur de ce fractionnement, la peur d'être coupé.
On a peur, mourir ça va être froid, on va être seul, on va être enterré. Mais tout ça c'est des peurs de viavant mais finalement 2 possibilités :
Soit quand on est mort, il n'y a plus rien après et à ce moment là on a aucune raison d'en avoir peur. De toutes façons on ne sera pas là pour avoir peur.
Soit-il y a autre chose après, et il y a encore moins de raisons d'avoir peur parce qu'il y a autre chose après.
Donc finalement on ne peut pas avoir peur de la mort parce que vous entendez la mort ou l’âme hors. Et finalement si la mort c'est l'âme hors, ce n'ai qu'un changement d'état.
Peut-être que notre véhicule dans ce monde est temporaire et qu'on le quitte comme l'on quitte une voiture. Mais ce n'est pas parce que l'on met sa voiture au cimetière des voiture que celui qui est dedans disparaît.
Peut-être que c'est là notre clé aussi, que la mort est une clé très intéressante.
Quand on arrive dans ce monde on apparaît, quand on quitte se monde on disparaît, on ne fait donc que paraître.
Et la question c'est : on est quand ?
Peut-être qu'on est justement quand on naît.
Regardez comment s’écrit le mot mort : M.O.R.T.
La forme de la première lettre c'est un M c'est une femme qui accouche.
Ensuite, on a le O, c'est l'élément eau.
Ensuite, on a le R, c'est l'air.
Enfin, on a le T de la terre.
Donc dans la mort on a 3 éléments, il manque un élément. Le feu.
Et ça tombe bien parce que c'est ce qui nous arrive quand on est mort. Non ? Vous êtes pas feu ? Et c'est donc aussi pour ça qu'on s'éteint.
On a déjà une certaine démarche. Et je dis bien démarche car le profane marche et l'initié démarche.
Si on démarche on s’arrête.
Et finalement la quête est peut-être la quête de l'immobilité.
D’ailleurs, quand vous imaginez la sagesse, vous imaginez forcement un sage immobile.
A tel point que l'on a l'impression que les pierres sont beaucoup plus sage que nous. On est les premiers à courir vers les minéraux et dire regarde comme ils sont plus forts comme ils sont plus sages, comme ils ne se font pas la guerre. Ce qui est totalement faux, ils ne vont simplement pas à la même vitesse.